[FIDH] Disparition de Michel Tubiana
Michel Tubiana nous a quitté ce samedi 2 octobre 2021 à l’age de 69 ans. Une vie consacrée aux droits de l’Homme : Michel Tubiana a été vice-président de la FIDH de 1997 à 2007, président de la LDH (France) de 2000 à 2005 puis président d’honneur, il a aussi été à l’initiative de la création du réseau EuroMed Droits qu’il présida de 2012 à 2018 et dont il était toujours président d’honneur.
Il est temps d’agir pour lutter contre le racisme institutionnalisé aux États-Unis et dans le monde
Déclaration de la FIDH et de ses organisations membres, dont la LSDH, contre le racisme envers les Noirs aux Etats-Unis et dans le monde
La FIDH, et ses organisations membres soussignées, font part de leur indignation face au racisme et aux brutalités policières qui ont éclaté alors que des manifestations de masse dénoncent dans le monde entier les meurtres de George Floyd, Breonna Taylor, Atatiana Jefferson, Tony McDade, Rayshard Brooks et d’autres victimes noires tuées par la police aux États-Unis d’Amérique.
Nous exigeons la libération de Louisa Hanoune
La Ligue suisse des droits de l’Homme, s’associant à tous les organes de la société civile participant le 2 février 2020 à une journée de protestation internationale, tient à exprimer ici sa plus vive préoccupation quant à la situation de Madame Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs d’Algérie.
Mme Louisa Hanoune, dont l’état de santé est des plus inquiétant, a été injustement condamnée à 15 ans de prison en Algérie l’été dernier, lors d’un procès militaire à huis clos, entaché d’arbitraire. Son crime? Faire partie de l’opposition.
« Extrême pauvreté et psychiatrie dans les années 1950-1960 en Suisse »
Une émission de «Temps Présent» sur la RTS un le 7 mars 2019 à 20h05
Je vous propose de regarder l’émission de télévision « Temps Présent » le 7 mars prochain. Pourquoi ? Parce ce qu’il y sera présenté un documentaire auquel il m’a été demandé de participer. Il présente un thème peu connu de nous tous, « Extrême pauvreté et psychiatrie dans les années 1950-1960 en Suisse ».
En 1961, comme infirmière stagiaire, je faisais un stage à l’hôpital psychiatrique de Marsens dans le canton de Fribourg. C’est dans ce cadre-là que j’ai rencontré une jeune fille de 19 ans internée, dont le comportement révélait une profonde détresse. Je n’ai plus jamais quitté cette personne prénommée Nelly. Aujourd’hui soixante ans plus tard, nous nous rencontrons pour une émission de télévision publique qui va relater son calvaire d’enfant et de jeune femme issue d’un milieu dont la pauvreté extrême a été stigmatisée par les institutions sociales officielles de l’époque.
Le peuple suisse inflige un camouflet à l’UDC
Communiqué de presse
«Le droit suisse au lieu de juges étrangers (initiative pour l’autodétermination)»
Les Suisses réaffirement sans ambigüité leur attachement aux droits humains et à la Convention européenne des droits de l’Homme. Genève refuse le texte à 75,3 % et Vaud à 76,6%. Dans le reste du pays, c’est non à 59% et aucun canton n’a soutenu ce texte (1).
Membre du Comité romand opposé à l’initiative de l’UDC contre les juges étrangers (abusivement dite de l’autodétermination), la Ligue suisse des droits de l’Homme (LSDH) se félicite du soutien du peuple suisse aux droits humains et à leurs mécanismes de contrôle internationaux, particulièrement la Convention européenne des droits de l’Homme (CEDH) dont l’application à la Suisse était mise en danger par cet objet liberticide.
Les résultats de ce jour sont un signal clair en faveur du respect des droits humains et des libertés fondamentales dans notre pays.
La LSDH constitue un dernier rempart contre les politiques arbitraires et discriminatoires de l’extrême-droite et continuera à s’engager avec détermination pour la défense des minorités et pour une société plus juste.
Face aux attaques contre le droit international, ne pas baisser la garde
OPINION. Comment la Constitution pourrait-elle être une garantie de protection des droits humains alors qu’il existe un droit d’initiative populaire permettant de modifier cette Constitution et qu’il n’existe aucun tribunal constitutionnel dans notre pays? interroge Yan Giroud, de la Ligue suisse des droits de l’homme, dans le quotidien Le Temps du 21 novembre 2018.
Mes droits, j’y tiens !
Accepter l’initiative «Le droit suisse au lieu de juges étrangers (initiative pour l’autodétermination)» de l’UDC, c’est accepter de renoncer à tout ceci: Droit à la vie. Interdiction de la peine de mort. Interdiction de la torture. Interdiction des...La démocratie suisse contre l’initiative dite «pour l’autodétermination»
France: Poursuite du harcèlement judiciaire des «3+4 de Briançon»
La Ligue suisse des droits de l’Homme vous prie de trouver, ci-dessous, l’Appel urgent diffusé par l’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’Homme, partenariat de la FIDH et de l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT) en faveur des « 3+4 de Briançon », militants pour l’aide et l’accueil des personnes migrantes et réfugiées, qui comparaîtront devant le Tribunal correctionnel de Gap le 8 novembre 2018, pour « aide à l’entrée d’étrangers en situation irrégulière sur le territoire national et en bande organisée ». Ils encourent jusqu’à 10 ans de prison et une amende de 750 000 euros ainsi que, s’agissant des ressortissants étrangers, d’une interdiction de pénétrer sur le territoire français.
La Ligue suisse des droits de l’Homme est scandalisée par le harcèlement judiciaire que subissent Eleonora, Théo, Bastien, Juan, Lisa, Mathieu et Benoît, (« les 3+4 de Briançon »). Suivant l’Appel urgent de l’Observatoire, elle a interpellé aujourd’hui les autorités françaises leur demandant de :
- Mettre un terme à toute forme de harcèlement, y compris au niveau judiciaire, à l’encontre des 3+4 de Briançon, ainsi que l’ensemble des défenseurs des droits humains et particulièrement des droits des personnes migrantes et réfugiées en France ;
- Garantir une protection efficace contre toutes les poursuites visant des actions « humanitaires et désintéressés » en amendant les dispositions de l’article L.622 du Ceseda ;
- Amender l’article 1(2) de la Directive 2002/90/CE du Conseil de l’Union européenne « définissant l’aide à l’entrée, au transit et au séjour irréguliers » afin de garantir que les États membres de l’UE n’imposent pas de sanction dans le cas où le comportement reproché a pour but d’apporter une aide humanitaire ou de garantir les droits humains de la personne migrante concernée ;
- Se conformer aux dispositions de la Déclaration sur les défenseurs des droits de l’Homme, adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies le 9 décembre 1998, et plus particulièrement à ses articles 1 et 12.2 ;
- Plus généralement, se conformer aux dispositions de la Déclaration universelle des droits de l’Homme et instruments régionaux et internationaux relatifs aux droits de l’Homme ratifiés par la France.
Genève, le 6 novembre 2018
Plus d’informations :
Marc Morel, membre du comité central tel : +41 78 817 69 86
La LSDH est de retour sur Twitter !
Cliquez sur le petit oiseau pour suivre notre actualité en direct.L’Arabie saoudite doit répondre de ses actes
La Ligue suisse des droits de l’Homme se joint à plus de 160 organisations de défense des droits humains pour demander que l’Assemblée générale des Nations Unies suspende l’Arabie saoudite au Conseil des droits de l’Homme. Nous demandons également que le royaume réponde de ses actes concernant la répression des voix dissidentes, le meurtre du journaliste Jamal Ahmad Khashoggi dans son ambassade d’Istanbul et les arrestations systématiques de défenseur·e·s des droits des femmes dans le pays.